Maux de tête, migraine, palpitations, tensions musculaires, prise de poids, perturbations du système digestif, troubles de l’appétit, insomnie, défenses immunitaires affaiblies, anxiété, troubles de la concentration… les effets du stress sur votre santé sont nombreux et parfois sérieux. Le stress n’est pas considéré comme une maladie mais s’il n’est pas maitrisé il peut favoriser leur apparition.

Aujourd’hui, nous décryptons la science pour vous donner des clés de compréhension sur les effets du stress sur la santé ! Et nous vous donnons un protocole anti-stress qui a fait ses preuves.

 

Qu'est ce que le stress ? Comment ça fonctionne ?

Hans Selye, un médecin canadien, a défini dans les années 1930 le stress comme l’ensemble des réactions de l’organisme face à une agression extérieure telle que le bruit, le froid, le feu... Selon ses travaux de recherche, le stress se manifeste en 3 phases :

- La phase d’alarme
L’organisme se met en alarme et réagit face au facteur stress. Des impulsions nerveuses stimulent alors une glande située à la base du cerveau : l’hypothalamus. À la suite de cette stimulation, les glandes surrénales sécrètent un flux important d’hormones : adrénaline et cortisol principalement. Les effets de ces hormones sont nombreux : accélération du rythme cardiaque et de la pression sanguine, relaxation des muscles digestifs et respiratoires, ralentissement de la digestion. Le but de cet afflux hormonal est de préparer l’organisme à combattre l’origine du stress ou à la fuir.

- La phase de résistance
L’organisme s’adapte à la situation stressante et mobilise ses réserves. Le corps sécrète à nouveau des hormones (cortisol, hormones de croissance et thyroïdiennes) qui entraînent elles aussi des réactions biologiques : la tension artérielle augmente, le sang se dirige vers les organes vitaux, certaines régions du cerveau sont mal irriguées, la glycémie augmente, le système immunitaire fatigue, les muscles se contractent… Cette phase devrait normalement n’être que transitoire. Les personnes qui restent bloquées en phase de résistance et ne parviennent pas à relâcher, sont les véritables victimes du stress.

- La phase de récupération
Le corps se relâche une fois que la situation stressante a disparu. Les sécrétions hormonales diminuent. Le sang circule mieux dans tout l’organisme. Sérénité et tranquillité sont retrouvées. Malheureusement, pour une partie d’entre nous, cette phase de récupération est absente ou incomplète : le stress devient alors chronique. Beaucoup de celles et ceux qui en sont victimes doivent avoir recours à des substances comme les anxiolytiques ou l’alcool pour retrouver un semblant de sérénité, mieux dormir, lutter contre l’anxiété. Mais ces substances n’éliminent pas le stress ; elles ne font que le rendre supportable. Or maintenir le corps sous les effets du stress a une influence néfaste sur la santé (lire ci-dessous).

 

Les effets du stress chronique sur votre santé

Voici ce qu’indique David O’Hare, médecin et spécialiste international de la cohérence cardiaque : « Le stress a de profondes répercussions sur notre vie, puisqu'il est impliqué dans la majorité des maladies dites de civilisation ».

Le stress chronique augmente les risques cardiovasculaires
Le stress entraine une hypersécrétion d’adrénaline qui est néfaste pour le cœur car elle fait accélérer la fréquence cardiaque. Le stress favorise ainsi la survenue d’une maladie coronarienne.
Des études scientifiques (1,2) ont analysé le lien entre stress au travail et maladies coronariennes. La conclusion est la suivante : un travail stressant augmente les risques de survenue de maladies cardiovasculaires.
En provoquant une inflammation chronique et de l’hypertension, le stress psychologique peut également contribuer à l’apparition de maladies cardiovasculaires. D’après une étude (3), l’hypertension induite par le stress augmenterait la réponse inflammatoire du corps qui a son tour augmenterait la pression artérielle.

Le stress chronique conduit à un vieillissement prématuré
L’australienne Elizabeth Blackburn, professeure de biologie à l’université de San Francisco, est spécialiste de l’étude des télomères, ces petites structures à l’extrémité des chromosomes qui pourraient détenir l’une des clés de la longévité. Ses recherches ont montré qu’avec le stress, les télomères s’usent. Le raccourcissement des télomères (qui est aussi lié à l’âge, à l’exposition à des toxiques, à des régimes alimentaires déséquilibrés) est associé à diverses pathologies (diabète, maladie cardiovasculaire, cancer…).

Le stress chronique a des effets néfastes sur la mémoire
Des études chez le rat ont montré que l’hypersécrétion de cortisol pouvait contribuer à la réduction des synapses (les zones de connexion entre les neurones).
Par ailleurs, des études épidémiologiques soulignent la possibilité d’un lien entre stress chronique et maladie d’Alzheimer via les effets de l’inflammation et du métabolisme du glucose (deux contributeurs de la maladie).

Le stress chronique affecte la qualité du sommeil
Le stress passager peut allonger le temps d’endormissement ou entrainer des insomnies. Le sommeil revient à la normale une fois que la situation stressante a disparu. Toutefois, l’exposition permanente au stress peut perturber le sommeil de manière chronique.
Les personnes insomniaques déclarent plus que les autres avoir vécu des évènements négatifs au cours de l’année précédant des insomnies (décès de proches, maladies) (4). Or le sommeil est un pilier majeur de la santé ! Le manque de sommeil est lié à un risque élevé d’irritabilité, manque de concentration, prise de poids et même diabète.

Le stress chronique fait pendre du poids
Le stress fait grossir. Pourquoi ? Lorsque le taux de cortisol est élevé de manière chronique le corps adopte un mode « danger, risque, famine ». Ainsi, le cortisol modifie le stockage du sucre, réduit la masse musculaire et modifie le stockage de l’eau. Un taux de cortisol élevé est associé à une tendance à prendre de la masse grasse, en particulier au niveau abdominal. Des études scientifiques ont montré que les personnes exposées à un stress chronique ont des taux de cortisol élevés et un tour de taille plus important (5).

Le stress chronique provoque des déficits nutritionnels
Face à des situations stressantes, le corps a besoin de nutriments spécifiques comme certains acides aminés, du calcium, du magnésium, des vitamines du groupe B et de la vitamine C. Avec le stress, les stocks de certains nutriments peuvent diminuer et ne plus être disponibles. « Le recours aux compléments alimentaires est alors indispensable » affirme Angélique Houlbert, diététicienne-nutritionniste, spécialiste des suppléments nutritionnels et auteure de Stress les solutions naturelles.

Le stress chronique diminue les défenses immunitaires
Le stress entraine la production de cortisol qui met le corps en état d’alerte et contrôle les réactions inflammatoires de défense. Lorsque la production de cortisol se prolonge, les tissus deviennent insensibles à ses effets régulateurs et l’inflammation chronique peut engendrer une plus grande vulnérabilité face aux maladies, en particulier infectieuses. Des études ont montré que les personnes chroniquement stressées sont plus souvent victimes de rhume et grippe.

Le stress chronique provoque des troubles intestinaux
Le stress chronique pourrait être la cause de troubles digestifs (comme le syndrome du côlon irritable, la constipation, les ballonnements…). Des études soulignent que les personnes souffrant de syndrome du côlon irritable sont davantage exposées au stress que les personnes en bonne santé (6). Ces troubles digestifs peuvent perturber la flore intestinale, favorisant l’inflammation, la baisse de l’immunité. Ils peuvent aussi diminuer l’absorption de nutriments importants pour la santé.

Le stress chronique a des répercussions psychiatriques
La dépression se caractérise par une baisse générale de l’humeur et la perte d’intérêt pour des activités que l’on pratiquait avec joie auparavant. Cet état psychologique s’accompagne souvent d’anxiété, de fatigue, d’irritabilité, de troubles du sommeil et de l’appétit…

Le lien entre dépression et stress n’est pas encore tout à fait clair pour la science. Selon une hypothèse en vigueur, la dépression serait causée par le dysfonctionnement de l’axe hypothalamus-hypophyse-surrénales, l’un des effets du stress sur le corps. Les études cliniques n’ont pas détecté de taux de cortisol plus élevés chez les personnes dépressives que chez les autres, mais il semble que le volume de leur hippocampe (une région du cerveau) soit plus réduit ; or le stress bloque la neurogenèse, c’est-à-dire la synthèse de nouvelles structures cérébrales. On pense ainsi que le stress chronique peut à la longue engendrer des symptômes plus graves comme la dépression, les troubles d’anxiété, les phobies…

 

Comment combattre le stress ? Le protocole Nutristore !

Nutristore a élaboré spécialement pour vous un protocole simple afin de combattre le stress et protéger votre santé de ses effets néfastes. Ce protocole s’inspire du livre Je résiste mieux au stress auquel ont collaboré les Drs David O’Hare et Philippe Wüthric, la diététicienne Angélique Houlbert et le coach sportif Christophe Carrio.
Vous pouvez commander ce livre ici.

 

Voici le protocole simplifié en 4 temps pour un quotidien zen !

1. Ayez une bonne alimentation
La première étape de ce protocole consiste à corriger les déséquilibres alimentaires afin de fournir à votre cerveau tous les nutriments dont il a besoin pour gérer les émotions négatives : de bonnes protéines, de bonnes graisses oméga-3, peu de sucre et surtout pas d’aliments ultra-transformés.
Pour plus de détails, nous vous invitons à lire La meilleure façon de manger.

2. Pratiquez la cohérence cardiaque.
La cohérence cardiaque est une méthode de respiration rythmée antistress, facile à mettre en place. Elle agit sur le stress en ralentissant et synchronisant le rythme cardiaque et la respiration. La science a démontré que la cohérence cardiaque produisait un ensemble de réactions biochimiques dans le corps : le taux de cortisol baisse, les taux de dopamine, de sérotonine et d’ocytocine augmentent.
Pour maîtriser la cohérence cardiaque, un seul livre : Cohérence cardiaque 365, un ouvrage du Docteur O’Hare.

3. Ayez une activité physique.
Des chercheurs de l’université de l’Arizona ont montré que les personnes qui pratiquaient une activité physique sont moins vulnérables au stress car elles sécrètent moins d’adrénaline. Il n’est pas nécessaire de pratiquer un sport de façon intensive pour bénéficier de ses bienfaits. 20 minutes par jour de marche ou de vélo c’est déjà bon pour le moral !

4. Utilisez le meilleur complément alimentaire contre le stress.
Comme l’explique Angélique Houlbert « le magnésium est l’un des minéraux sur lequel il ne faut absolument pas faire l’impasse ». Ce minéral intervient dans 300 réactions biochimiques indispensables à l’équilibre du corps et de l’esprit. Avec le stress, le magnésium fuit dans les urines. Or une carence en magnésium favorise en retour la montée du stress, de l’anxiété et le retour de la fatigue. Vous entrez alors dans une spirale infernale !
Nos besoins en magnésium sont proportionnels au stress. Une supplémentation est donc fortement recommandée.
Mais tous les magnésiums ne se valent pas. Les magnésiums inorganiques, peu chers, sont mal assimilés et peuvent être laxatifs. Alors, quel magnésium faut-il choisir ? Il suffit d’opter pour la meilleure formulation du marché : Stress Mag + 
Stress Mag + est composé de citrate de magnésium, de vitamines B6 et de taurine en cofacteurs, de toutes les vitamines du groupe B et d’extraits de plantes adaptogènes. Le citrate de magnésium a été considéré par la communauté scientifique comme la forme la plus biodisponible par rapport aux autres préparations de magnésium (7).

 

Références

(1) Li J, Zhang M, Loerbroks A, Angerer P, Siegrist J. Work stress and the risk of recurrent coronary heart disease events: A systematic review and meta-analysis. Int J Occup Med Environ Health. 2015.

 

(2) Kurd BJ, Dar MI, Shoaib M, Malik L, Aijaz Z, Asif I. Relationship between stress and coronary heart disease. Asian Cardiovasc Thorac Ann. 2014.

 

(3) Marvar PJ, Vinh A, Thabet S, Lob HE, Geem D, Ressler KJ, Harrison DG. T lymphocytes and vascular inflammation contribute to stress-dependent hypertension. Biol Psychiatry. 2012.

 

(4) Vollrath M, Wicki W, Angst J. The Zurich study. VIII. Insomnia: association with depression, anxiety, somatic syndromes, and course of insomnia. Eur Arch Psychiatry Neurol Sci. 1989

 

(5) Jackson SE, Kirschbaum C, Steptoe A. Hair cortisol and adiposity in a population-based sample of 2,527 men and women aged 54 to 87 years. Obesity (Silver Spring). 2017.

 

(6) Wan H, Chen Y. Effects of antidepressive treatment of Saint John's wort extract related to autonomic nervous function in women with irritable bowel syndrome. Int J Psychiatry Med. 2010.

 

(7) Walker AF, Marakis G, Christie S, Byng M. Mg citrate found more bioavailable than other Mg preparations in a randomised, double-blind study. Magnes Res. 2003.